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Decentralized Democracy

Lucille Collard

  • MPP
  • Member of Provincial Parliament
  • Ottawa—Vanier
  • Ontario Liberal Party
  • Ontario
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  • Government Page
  • May/29/24 11:20:00 a.m.

La Loi sur les services en français oblige le gouvernement à offrir de façon proactive des services juridiques en français. La loi est claire : la qualité des services gouvernementaux doit être la même en français qu’en anglais.

Cependant, les expériences des francophones démontrent que dans nos cours de justice et nos tribunaux administratifs ce n’est pas le cas. Les francophones sont trop souvent traités comme des inconvénients et des boulets, et forcés de naviguer des processus en anglais. Ils sont obligés de remplir des formulaires en anglais, d’écouter des réponses à leurs questions en anglais ou d’attendre très longtemps avant que du personnel francophone soit disponible pour les aider.

Il est clair qu’il existe un manque cruel de juges et de personnel bilingue dans nos cours et tribunaux administratifs. Donc, au lieu de dépenser plus d’un milliard de dollars pour prioriser l’accès à l’alcool aux Ontariens, ce gouvernement va-t-il investir les fonds nécessaires pour embaucher plus de juges et de personnel francophones dans nos tribunaux pour que les Franco-Ontariens puissent accéder aux services en français auxquels ils ont droit?

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  • May/29/24 11:10:00 a.m.

La semaine dernière, j’ai rencontré un avocat francophone à mon bureau de Vanier qui s’est déplacé de Glengarry–Prescott–Russell pour me faire part de multiples exemples décrivant de sérieux manques de services en français à la Commission de la location immobilière—je parle du Landlord and Tenant Board—des histoires d’Ontariens qui ne parlent que le français, mais qui voient leur dossier confié à un adjudicateur unilingue, anglophone, ou des francophones qui sont accusés de créer des délais simplement parce qu’ils demandent des services en français.

La réalité sur le terrain, c’est que chaque jour, la commission viole les droits linguistiques des Franco-Ontariens. Le fait d’être francophone ne devrait pas mettre en péril leur droit à l’accès à la justice.

Donc, ma question pour le procureur général : que fait ce gouvernement pour assurer que dans les 26 zones désignées par la Loi sur les services en français les francophones puissent réaliser leur droit à une audience en français?

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  • Apr/11/24 11:00:00 a.m.

Ma question, en français, s’adresse au ministre de l’Éducation. La population des écoles francophones est en forte croissance depuis des années, surtout comparée aux écoles anglophones, mais la construction de nouvelles écoles ne suit pas le rythme. Je dirais même que c’est très loin de là.

Dans son dernier budget, le gouvernement a annoncé la construction de 1 022 places en français. Mais selon le Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario, ça ne suffira même pas à couvrir l’augmentation des inscriptions juste pour cette année, donc encore moins à rattraper les importants retards.

Le 4 avril, le ministre de l’Éducation a annoncé la somme de 1,3 milliard de dollars pour la construction et l’agrandissement de 60 écoles. Donc, ma question au ministre est très simple : combien d’écoles francophones seront-elles construites avec ce financement?

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  • Dec/6/22 4:00:00 p.m.

Thank you, Madam Speaker. I just want to advise that in keeping with the spirit of the standing orders, we have reduced our speaking time to five minutes as a group.

Madame la Présidente, j’apprécie vraiment que le gouvernement fasse des efforts pour changer l’opinion qu’ont les francophones de ce gouvernement quand on parle d’appui à nos communautés francophones. Mais les francophones n’ont pas oublié les coupures dévastatrices de ce gouvernement dans les services francophones. Et malgré certaines mesures avancées par le gouvernement depuis, nous n’avons toujours pas rattrapé le retard.

Je vais donc aujourd’hui présenter un récit qui vise à apporter un peu plus de compréhension sur les défis de la communauté franco-ontarienne. C’est important parce que les francophones à travers la province se sentent laissés pour compte.

Les conseils scolaires ont un grand déficit au niveau des infrastructures scolaires, qui ne répondent pas aux besoins des familles désirant faire instruire leurs enfants en français. Les inscriptions dans les écoles francophones augmentent à un rythme plus élevé que dans les écoles anglophones; pourtant, les investissements en infrastructure ne reflètent pas cette réalité.

L’impact réel est que des parents francophones font le choix difficile d’inscrire leurs enfants dans une école anglophone plutôt que de les envoyer dans un système francophone sous-financé.

Ce phénomène se produit aussi en région alors que les parents choisissent une école anglophone qui est à proximité plutôt que d’imposer à leurs enfants un long trajet en autobus pour se rendre à la seule école francophone du coin.

La croissance de la demande pour l’éducation française nécessite plus de travailleurs francophones en éducation. Les efforts pour adresser la grave pénurie de main-d’oeuvre ne sont malheureusement pas suffisants, parce que les recommandations fournies par le groupe de travail que le gouvernement a mis lui-même sur pied ne sont tout simplement pas mises en oeuvre.

Comme l’éducation est la racine de notre société, c’est là où l’on devrait investir le plus si l’on veut pouvoir combler les besoins en main-d’oeuvre francophone dans toutes les sphères de notre société—en éducation, oui, mais aussi en santé et dans les services juridiques, entre autres.

Tous ces enjeux d’accès à des services essentiels qui peuvent être pris pour acquis pour le reste de la population sont des questions non seulement qui compliquent la vie des Franco-Ontariens, mais qui leur causent souvent des préjudices irréparables.

J’encourage donc le gouvernement à continuer et ouvrir encore plus le dialogue avec la communauté francophone pour mieux comprendre comment agir afin que les Franco-Ontariens ne se sentent pas laissés pour compte. Je suis à votre disponibilité pour faciliter cet engagement.

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