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Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
March 6, 2024 09:00AM
  • Mar/6/24 10:10:00 a.m.

Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’au moins trois ou quatre citoyens de mon comté viennent me voir au sujet du « northern Ontario travel grant ». Dans la dernière année, alors que la clinique d’accouchement de l’hôpital de Hearst annonçait devoir fermer ses portes jusqu’à ce qu’elle trouve un médecin obstétricien, plusieurs femmes se faisaient diriger à la clinique la plus proche, à Kapuskasing, qui n’avait pas de place. Ces mêmes femmes se sont fait envoyer à Timmins et on leur disait de rester à Timmins durant le dernier mois de l’accouchement—à trois heures de chez elles.

Quand on demande au gouvernement comment aider ces femmes et enlever le stress financier pendant leur grossesse, il les réfère au « northern travel grant ». Le « travel grant », c’est 550 $ maximum pour se loger durant le mois. Trouvez-moi un hôtel à ce prix; vous n’en trouverez pas. Ça coûte cher, avoir un bébé dans le Nord. Ça, c’est un exemple parmi des centaines et des milliers.

À Kapuskasing, une ville de 8 000 habitants, la liste d’attente pour un médecin de famille est de 2 500 personnes. À Hearst, on parle de la moitié de la population. Mais, un « travel grant », ça s’applique juste si vous visitez un médecin spécialiste.

Quand le gouvernement a vu un projet de loi pour améliorer le « travel grant » et vraiment servir la population du nord de l’Ontario, il a décidé de faire de la partisanerie et de laisser tomber les Ontariens du Nord. Si seulement la ministre de la Santé pouvait mettre ses deux pieds dans le Nord et voir que l’accès à la santé est à deux vitesses pour nous, peut-être qu’elle pousserait son gouvernement à changer le piètre état du « travel grant ».

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