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Decentralized Democracy

Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
May 15, 2024 09:00AM

Bon matin, monsieur le Président. Bon matin, tout le monde. Il y a des matins où, il me semble, on se lève et on est pas mal plus rouillé. Bien, pour moi, c’est un matin comme ça. À matin, ça m’aurait pris quatre ou cinq cafés avant de décoller.

Je peux vous dire que j’aimerais remercier—souvent on oublie les personnes qui travaillent pour nous. Si vous me permettiez juste de remercier mes assistants qui ont travaillé, j’ai Adriana Naffa qui est ma législative. Mais aussi, hier j’étais à OLIP et j’ai une nouvelle assistante qu’on a pour la première fois, et je voudrais la remercier pour son travail : Kaitlin Gallant. Je sais qu’elle va faire de belles choses dans sa vie. Fait que, je voulais la remercier ce matin.

En fin de semaine, j’ai fait un Sportsman and Trade Show à Kapuskasing. Ça faisait six ans qu’on n’avait pas eu le Sportsman and Trade Show, et j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de mes concitoyens. Quand je demandais à mes concitoyens ce qu’ils voudraient que j’apporte à Queen’s Park, qu’est-ce que je pourrais faire—et que j’étais pour débattre le projet de loi 180, ce qui est le budget, présenté par le gouvernement—la plupart nous disaient qu’ils étaient concernés avec le coût de la vie. Ça va sans dire.

Puis, je leur ai demandé la question, une question bien simple : j’ai dit, le gouvernement annonce des millions ici et des millions par là—puis, écoute, ce sont des sommes considérables. Je leur ai demandé : « Bien, votre vie, est-elle mieux? Ça va mieux dans votre vie? Le gouvernement fait-il un bon travail? Vous sentez-vous que tous ces investissements-là améliorent votre vie? »

Savez-vous la réponse que j’ai eue? C’était non. Ils ne voyaient pas que leur vie s’améliorait, que ce soit en santé, que ce soit en éducation ou le coût de la vie qui, comme on le sait, est très élevé. Je peux vous dire que beaucoup de mes concitoyens ressentent l’effet de tout ça. On a un budget, dont je vais parler, qui affecte—veux, veux pas—mes concitoyens.

Dans le Nord, on oublie que—moi je dis souvent : « Loin des yeux, loin du coeur. » On est très oublié.

Pourtant, les richesses viennent d’où? Elles viennent des régions. Nos richesses—j’entends le gouvernement parler des investissements pour toute l’énergie verte qu’on veut faire, comme les automobiles électriques, les batteries. On vient de faire une autre grosse annonce encore. Pourtant, les ressources viennent du Nord, et on prend toutes les ressources et on les amène dans le Sud. Pourquoi ne pas générer—tu sais, développer—dans le Nord? Prends ces matériaux-là qu’on prend du Nord, et on pourrait avoir ces usines-là dans le Nord. Bien, non, on amène tout ça dans le Sud. On paque pour le Sud. Pourtant, ça vient tout de—puis, ça, je le dis souvent en Chambre : on est les enfants pauvres de la province. Pourtant, les richesses viennent de chez nous, que ce soit les minerais, que ce soit tout ce qui va créer ce développement économique pour la province. La nourriture vient des régions; elle ne vient pas de la ville.

On parle de bâtir, quoi, 1,5 million de maisons dont on a besoin, des loyers dont a besoin, puis d’accommoder le monde qui a besoin de logement. D’où est-ce qu’il vient, le bois? Le bois, le bois de charpente, il va venir d’où? Il vient des régions. Beaucoup vient de chez nous. Puis, encore, on voit le manque d’investissements pour le Nord.

Je peux parler d’infrastructure. Je parlais justement à Mario—ce n’est pas Villeneuve? C’est Mario Villeneuve; excuse-moi, Mario—qui est président de Ontario Roads. C’est lui qui bâtit les chemins. Il est président. Son père était président. Justement, Claude a été reconnu par l’association comme un des pionniers. Il me dit : « Guy, on parle de tous ces beaux minerais-là qui viennent des régions du Nord, mais on n’a pas nos routes pour absorber tout l’impact que ça va avoir. »

Quand j’étais justement au « trade show », je parlais, puis j’avais des pétitions. J’avais une pétition sur la santé, j’avais une pétition sur le coût de la vie, et j’avais une pétition sur nos routes : les conditions de nos routes et la sécurité de nos routes. Devinez quelle pétition le monde voulait signer en premier? Les conditions de nos routes.

J’entends souvent le ministre dire qu’on a les routes les plus sécuritaires dans l’Amérique du Nord. Mais je peux vous dire, prenez le temps d’aller voir—il y a un site qui s’appelle « la 11/17 tue » : « Highway 11/17 kills. » Prenez le temps de vous abonner et de voir la réalité de ce qui se passe sur nos routes, surtout sur la 11/17.

Je regardais, justement, quand j’étais à Kapuskasing au « sports and trade show ». Ils montraient un vidéo où on voit un camionneur—et ça, c’est à Matheson. C’est dans le comté de mon collègue Vanthof, qui est de Temiskaming Shores. Il y avait plusieurs camions qui se suivaient de proche. Il y a une personne qui est sortie devant un des camionneurs. Fait que, qu’est-ce que tu penses est arrivé? Ça s’est tout mis à braker. Les trucks ont dépassé. Il y avait un camion qui s’en venait, puis tu voyais sur l’écran les camions se barrent sur un bord. Écoute, il a eu la chance : il a fait deux face-à-face; il s’en est sorti par miracle.

Mais ça, c’est une réalité qu’on a. Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas assez de voies de dépassement.

Le gouvernement a dit qu’il y avait un projet-pilote. Je pense que c’est la ministre Mulroney qui avait fait ce projet-pilote, et on la remercie. Mais je pense qu’il est grand temps qu’on passe d’un projet-pilote à d’autres choses, parce que c’est un besoin.

Ça fait longtemps qu’on demande un 2+1. Ce que ça va faire c’est de donner des voies de dépassement tous les 10 kilomètres. Ça va aller sur un bord, puis ça va aller sur l’autre. Ça va éviter des situations comme ça. Ça va améliorer notre infrastructure quand ça vient à nos routes, parce qu’elles sont en piètre état.

Le monde me dit qu’ils ont peur d’embarquer sur nos routes maintenant, parce que veux, veux pas, on n’est pas comme dans le Sud où tu peux faire des « bypass » et tu peux avoir tout ça. Quand j’ai demandé une question cette semaine à un des—je ne me souviens pas quel député—ils ont parlé des millions d’investissements. Ces millions d’investissements, c’est pour les « bypass » qu’ils vont construire—quoi, la 413?

Une voix.

Et on a besoin de garder les richesses qu’on crée dans le Nord. Il va y avoir les mines. Il va y avoir du développement. Mais bien souvent, ces minières ont des gros, gros camps pour accommoder le monde, mais les communautés ne bénéficient pas du développement économique.

Je vais vous donner un exemple. Je dis souvent que je viens du petit village de Dubreuilville qui a une population—dans mon temps, c’était d’à peu près 1 100. Quand je suis parti, c’était à peu près 700 de population.

Ils ont deux grosses mines d’or. Dans ces deux grosses mines d’or-là, il y a deux gros camps pour accommoder les employés. Ils ont bâti des « bunkhouse », si on peut utiliser le terme en anglais—deux grosses « bunkhouses ». Mais ça n’aide pas la communauté à avoir des familles.

Dans cette petite communauté-là, il y a un beau « high school », une belle école primaire, un bel aréna, mais il manque d’enfants, il manque de tout pour remplir ces installations ou ces infrastructures. Puis c’est dommage, parce qu’on voit que c’est une communauté qui se tient beaucoup, qui a tellement à offrir. Mais on a un gouvernement qui dit : « OK, c’est correct de bâtir ces “grouperies”; je comprends qu’il y a un manque de main-d’oeuvre. » Ça, on le réalise tous. Tu sais, que ce soit des hommes de métier—c’est important de comprendre que les minières ont des demandes qu’il faut comprendre. Mais vous ne me ferez pas croire, on dirait, comme exemple, qu’il faut que 25 % de tes employés vivent dans ces communautés-là. Je vous donne l’exemple de Dubreuilville, mais on peut parler de Chapleau, on peut parler de—la liste continue. Ce sont toutes des communautés qui sont isolées dans le Nord.

Fait que, pourquoi n’est-on pas capable, comme gouvernement, de dire à ces minières-là : « Vous allez investir dans la communauté. Vous allez bâtir des maisons pour des familles pour aider à payer les taxes »? Elles payent des taxes assez élevées pour des petites communautés. Pourquoi? Bien, il n’y a pas la population. Les infrastructures sont après de tomber. Les municipalités font face à augmenter les taxes. Mais pourquoi, comme gouvernement, on n’est pas capable de dire à une compagnie qui va venir : « Prend les ressources, puis elles vont générer de l’argent »—et c’est correct qu’elles fassent de l’argent. Ce n’est pas ça mon problème. Mais pourquoi est-ce qu’on n’est pas capable de regarder un concept et de dire : « Écoute, il y a un pourcentage—que tu sois un camionneur où que tu sois un “labourer”. » Pourquoi ne peut-on pas investir dans ces communautés-là ?

Et dans le budget, on ne voit aucune mention de tout ça. On ne voit pas la vision—la simple vision—de tout ça dans le budget. Pourtant, ça aiderait cette communauté-là. Ça l’aiderait à générer des taxes, à ramener du nouveau sang dans la communauté, remplir les écoles, aider l’aréna et tout ce qui est attaché avec ça. Mais dans le budget, on ne voit pas ça.

Il faut le reconnaître : on voit de l’investissement dans l’industrie forestière. Puis moi, mon comté est un comté qui a beaucoup d’industrie forestière. Je suis content de voir l’investissement dans la biomasse, parce qu’on sait, dans l’ouest de l’Ontario, ils en faisaient beaucoup; moins dans mon coin, dans l’Est. On sait que c’est 20 %, 25 % ou 30 % qu’on use là-dessus, qu’on utilise de notre forêt. Ça, ça va augmenter.

Je sais qu’à Kapuskasing, on regarde un nouveau projet, de bâtir une grosse biomasse pour aider la papeterie, pour générer de l’électricité, pour pouvoir générer du chauffage et tout ça qui va venir à aider à réduire leurs coûts et, peut-être, à survivre—parce qu’on a vu dans l’industrie forestière qu’on a perdu deux usines à papier, deux papeteries, une à Espanola et une à Terrace Bay.

Quand tu regardes ce que le gouvernement fait pour essayer de sauver cette industrie-là—écoute, n’oubliez pas, j’étais à l’OFIA, qui représente l’industrie forestière, et j’ai écouté la Finlande parler de comment ils utilisent leurs produits. J’étais assis justement à côté d’un consultant qui me disait qu’au Canada, on n’utilise pas notre forêt comme on devrait utiliser notre forêt, puis en particulier pour la biomasse.

Donc, je regarde une situation comme à Terrace Bay et je me dis, pourquoi est-ce que le gouvernement n’a pas dit : « Écoute, avant de vous en aller, qu’est-ce qu’on peut faire pour vous? » Ils disent qu’ils l’ont fait, mais je peux vous dire que quand tu parles au maire, tu parles aux travailleurs et tu parles aux personnes, ils disent que l’effort ne vaut pas la chandelle, comme on dit en français.

Nous, sur notre bord, on travaille avec les travailleurs, les Steelworkers; ils veulent trouver des solutions. Moi, je me souviens de quand on a sauvé Kapuskasing. Il y avait le gouvernement, qui était un gouvernement NPD, il y avait des travailleurs, et il y avait la municipalité—tout le monde est embarqué là-dedans, et même, on y a fait une grosse protestation. On a investi, puis aujourd’hui, l’usine « run » encore. Ça a sauvé la région, il faut le dire. On a fait la même affaire avec Sault Ste. Marie quand c’est venu au « steel plant ».

Alors, pourquoi ne pas approcher de la même approche, de dire : « Écoute, on parle de biomasse »—s’asseoir avec l’employeur, parce qu’eux autres voulaient faire une rayonne, puis probablement que les coûts sont élevés—plus, l’énergie; on sait comment elle est élevée et comment ça coûte cher. Pourquoi ne pas avoir regardé et leur amener l’idée, pour dire : « Êtes-vous intéressés à faire une biomasse à côté, parce qu’on a l’argent pour le faire? » Créer une biomasse pour prendre ce produit-là qu’on n’utilise pas et créer de l’énergie qui peut réduire leurs coûts d’énergie, baisser leurs coûts de chauffage, et peut-être même si la biomasse est assez grosse, fournir un peu pour la ville, puis le vendre sur le « grid » : c’est quoi qu’il y a de mal avec ce portrait-là? Il n’y a rien de mal avec ce portrait-là. Au contraire.

C’est pour ça qu’on travaille pour ça à Kapuskasing, parce qu’on sait que nos papeteries sont rendues très âgées. Ce sont des usines où il n’y a pas eu de grands investissements et qui peuvent être en péril si elles ne font rien. On voit tous les investissements qui sont faits dans l’industrie EV et ailleurs, et qu’on a une industrie qui est souvent laissée mise de côté. On devrait avoir plus d’investissements parce que je peux vous dire qu’il y a beaucoup de communautés qui en dépendent. Mais quand on ne réalise pas que quand il y a une industrie comme une papeterie qui tombe, il y a un « domino effect » qui affecte les industries parce que le sciage—qu’est-ce que tu fais avec tes chips? Tu ne peux pas les passer. Ça, ça veut dire des fermetures encore. Puis, après ça, tu as l’industrie forestière qui bûche et qui coupe tout ce bois-là, qui aussi est impactée. Ça fait qu’il y a beaucoup de monde impacté, quand on pourrait avoir une solution qui est là, qui pourrait survivre et avoir encore plus une industrie intégrée.

Là, je regarde mon temps—la santé. J’ai rencontré justement—puis le monde dit « Écoute, on n’a rien qu’à penser à Hearst; 70 % de la communauté de Hearst de 4 000 de population n’a même pas de médecins de famille. » Ce sont tous des orphelins. Puis, quand j’entends la ministre qui nous dit qu’elle n’a aucune concerne pour le manque de médecins—aucune concerne pour le manque de médecins. Écoute, on a un manque de médecins pour 70 %. En plus de ça, c’est une communauté francophone. On sait qu’on a déjà de la misère à avoir des médecins francophones. On sait qu’on a de la misère à avoir du monde francophone.

Je traite avec, aussi, dans la santé pour les soins de longue durée—j’ai parlé au ministre Cho. Vous avez fait en grande pompe en 2022—aux dernières élections, vous avez annoncé 68 nouveaux lits à Kapuskasing pour les soins de longue durée. C’était une bonne chose. J’étais content de l’entendre parce que ça voulait dire de l’investissement. Ça voulait dire un nouveau—parce qu’ils ont déjà 60 lits. Ça voulait dire de bâtir de nouveaux soins de longue durée, Extendicare, pour améliorer—parce que c’est un « C home » puis je peux vous dire qu’elle est en piètre état.

J’ai parlé dernièrement, parce que le gouvernement a annoncé encore—tu sais, c’était à 15 piastres et Extendicare a dit que ce n’était pas assez pour bâtir. Là, ils ont monté ça à 35 piastres. Bravo, ça aide la situation. Ça vient répondre aux besoins qu’on a. Puis, Extendicare me dit : « Mais, Guy, tu sais, on a d’autres “C homes” qui sont plus en piètre état. Peut-être que tu ne le croiras pas, mais on veut demander une extension. » Une extension? Mon monde attend deux ans pour avoir une place dans ce soins de longue durée-là.

Le maire d’Opasatika, Jacques Dorval, a écrit une belle lettre, un mémo comme quoi sa mère était là et qu’elle fait un petit peu de démence. Elle était supposée d’avoir ses deux bains. Elle attendait pour son bain. Ils l’ont oubliée. Elle n’a pas eu son bain cette journée-là. Jacques, il a été obligé d’aller changer son lit, faire son lavage. La madame parle seulement le français. On a des infirmières des agences qui rentrent dans ce soins de longue durée-là puis qui ne parlent pas français. Qu’est-ce qu’on fait, là? On le sait, là. On sait que dans les soins de longue durée—j’en ai parlé hier. Je pense que pour un lit de soins de longue durée—pour les anglophones, c’est 170 personnes pour un lit. Pour les francophones, savez-vous combien c’est? C’est 3 400. Où est la justice là-dedans? Où est l’équité quand ça vient aux soins de longue durée, qu’on n’a pas les mêmes droits que les anglophones? Depuis quand, ça? Puis on n’entend pas le ministre. On n’entend pas le ministre des Soins de longue durée en parler de ça. Mais pourtant, c’est un besoin qu’on a en communauté. Ce n’est pas juste chez nous, là. Ce sont tous les francophones en Ontario. On veut un lit, on est—comparé aux anglophones, 3 400 comparé à 170 pour les anglophones. Et ça, c’est juste? Ça, c’est « fair »?

Puis, là, on voit la situation qui se crée, le manque de communication. On a du monde qui, des fois, ils ont de la misère à s’exprimer puisqu’on sait que quand tu tombes dans la démence, même si tu étais bilingue, tu vas retomber à ta langue maternelle, qui est le français. Tu n’es pas capable à t’exprimer. Tu n’es pas capable de dire si tu as du mal, parce que tu n’es pas capable de communiquer. La personne ne t’entend pas, ne comprend pas. Puis, on a un ministre qui dit : « Il n’y a pas de problème. Ça va bien. Ça va bien. » Je peux vous dire que ça ne va pas aussi bien que ça. Le monde le voit très clair.

J’ai rencontré la « CEO » de l’hôpital, puis je lui ai demandé : « Tous les millions qu’ils investissent, où est-ce que ça va, cet argent-là? » Elle dit : « Ça va dans les agences, Guy. Ils nous donnent moins que l’inflation. Ils nous donnent 4 %. » Ça a l’air des gros chiffres quand on parle des 900-quelque chose millions qu’ils ont investi pour les hôpitaux, mais ça ne représente rien que 4 %, même pas l’inflation. Comment tu veux qu’un hôpital—puis Kapuskasing est quasiment rendu un hub. C’est ça qu’elle m’expliquait. Elle a dit : « On est rendu un hub pour la région et on n’est pas reconnu comme un hub. Saviez-vous que, nous autres, chez nous, on a un centre d’obstétrique. On est le seul. Puis, si on perd notre centre, si on perd notre médecin obstétricien, de Thunder Bay à North Bay, il n’y en a pas. » Ça, ça veut dire, où est-ce qu’elles vont, les femmes, pour accoucher? On a des femmes qui ont été obligées d’aller à Timmins pour accoucher, parce qu’on n’était pas capable de les prendre à Kap. Elles ont été passer deux ou trois semaines avant ces accouchements à Timmins pour être capable d’absorber—parce qu’elles étaient incapables de le faire avant.

Mais si on perd notre centre d’obstétrique, il n’y a plus personne qui peut le faire dans le Nord. Les communautés comme Hornepayne, comme Hearst, comme tout ça. Puis Hearst, c’est encore pire—quand j’ai parlé de 70 % de la communauté qui n’ont pas de médecins de famille.

Il y a des bonnes choses dans le budget. Je ne suis pas ici pour dire qu’il n’y en a pas. Tu sais, dans tout ce qu’ils présentent, il y a de bonnes choses. Mais il y a des choses qui manquent, qu’au moins je m’attendais à voir dans le budget, que ça soit sur les routes, que ça soit pour la santé pour le Nord, que ça soit le développement quand on parle de l’infrastructure, que ça parle pour les Premières Nations—et la liste est longue. La liste est longue, mais souvent, on voit qu’on s’occupe seulement du Sud, puis souvent le Nord est oublié. Pourtant, les richesses viennent toutes de chez nous.

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  • May/15/24 9:00:00 a.m.

Good morning. Let us pray.

Prayers.

Resuming the debate adjourned on May 13, 2024, on the motion for third reading of the following bill:

Bill 180, An Act to implement Budget measures and to enact and amend various statutes / Projet de loi 180, Loi visant à mettre en oeuvre les mesures budgétaires et à édicter et à modifier diverses lois.

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Merci à mon collègue pour la question. J’apprécie tout le temps ses questions, puis j’aime beaucoup l’entendre parler aussi. Il est passionné souvent. Des fois, on a ça en commun. On aime s’emporter.

Ce qu’il me demande est sur l’essence, le prix d’essence qu’ils ont baissé de 11 cennes ou de 10 cennes. Mais ce que j’aimerais voir, moi, c’est plus de réglementer le prix du gaz. C’est là qu’on va voir la différence.

Commencez à réglementer. On l’a proposé souvent; vous ne l’avez jamais accepté. On le baisse de 10 cennes ou 11 cennes; il est monté de 11 cennes. Le monde ne voit aucune différence. Au contraire, je pense qu’on prend ces 11 cennes ou 10 cennes-là et ils les mettent dans leurs poches—les grosses multinationales se les mettent dans leurs poches puis disent : « Merci beaucoup. On apprécie beaucoup le surplus d’argent que vous venez de nous donner. »

Mais la réalité des choses, c’est que le concitoyen ne le voit pas. Mais si on réglemente pour dire qu’à grandeur de la province, ça va être le même prix, que tu sois à Toronto, que tu sois à Kapuskasing, que tu sois à Thunder Bay ou que tu sois à Geraldton, le prix va être le même. Puis là, baissez-les de 11 cennes. Là, on va dire que vous avez fait la bonne chose—

Question : la question de la biomasse, de fabriquer la biomasse et les emplois pour les travailleurs et les travailleuses—je crois qu’il y a d’autres exemples pertinents ici; sinon, sûrement toujours les États-Unis, pour un autre exemple. On a aussi l’exemple de la Norvège. En Norvège, il y a une grande industrie de biomasse. Il y a la capacité de générer totalement l’électricité dans ce pays—renouvelable—à cause de l’hydroélectricité et la biomasse, et de la biomasse au nord du pays de la Norvège.

Est-ce que cet exemple-là, mon ami, est un bon exemple que l’Ontario pourrait suivre?

Écoute, il faut reconnaître que ce que le gouvernement propose, c’est un début, mais on aurait dû être beaucoup plus agressif, beaucoup plus agressif sur le dossier—ce que l’industrie forestière, en même temps, précise. On pourrait développer beaucoup plus d’énergie, puis non seulement ça : c’est gérer notre forêt comme il faut. Ça viendrait aussi aider aux feux de forêt, parce que la biomasse qui reste là, ou le résidu qui reste là, est très sujet aux feux de forêt. Souvent, ça cause encore plus—de brûler plus d’hectares.

Mais on a une solution qui pourrait aider non seulement l’industrie forestière, mais qui pourrait aider nos coûts d’énergie et créer plus d’énergie, surtout avec tout ce qu’on veut faire avec les véhicules électriques. Très bonne question. Je l’apprécie beaucoup.

Dans le budget, ça parle des travailleurs autochtones dans le Nord : 7,3 millions de dollars pour assister avec la main-d’oeuvre. Est-ce que tu supportes ça?

Les Premières Nations, oui, il faut investir dans les Premières Nations, la main-d’oeuvre. On sait que c’est la population qui grandit le plus. Mais quand tu vas dans nos communautés autochtones, par exemple, ce qu’on dit et ce qu’on fait, ce sont deux choses. C’est un peuple qui vit dans la pauvreté. Pourtant, ils sont sur leurs territoires ancestraux; pourtant, les richesses viennent de leurs territoires, et ils sont les plus pauvres. Je pense que c’est mon collègue de Kiiwetinoong qui en parle le plus souvent. On a le peuple le plus riche, puis on vit le plus pauvre en Ontario. Leurs enfants sont obligés d’aller dans des secondaires en dehors de leur ville parce qu’il n’y a même pas d’écoles secondaires, souvent, dans leur propre communauté. On a de la misère quand nos enfants partent pour le collège quand ils ont 18 ans. Imagine-toi quand tu t’en vas au secondaire; tu viens de finir le primaire et tu t’en vas au secondaire. Vous trouvez ça juste? Trouvez-vous ça juste que dans des communautés qui sont—

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My thanks to my colleague for his presentation today. I would ask him if he could talk a bit more about the impacts of this budget on his riding with regard to health care and education. You were just talking about education, but perhaps you could expand further.

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Thank you to my colleague. Great question; une très bonne question.

Quand ça vient à la santé et en éducation—juste en santé, j’ai parlé d’une communauté comme Hearst : 70 % orphelins, qui n’ont pas de médecin de famille. On a des solutions comme—qu’ils proposent, en passant. Justement, j’ai rencontré la directrice de l’hôpital de Kapuskasing. Elle dit : « Guy, on pose des questions. » J’avais la médecin Kwapis aussi qui était là, qui est la « chief of staff ». Elle a dit : « On pose toutes les questions, mais on n’a pas de réponses. Il n’y a pas de suivi. » Ils proposent des solutions, ce que le gouvernement leur demande de faire, mais ils ne les implémentent pas et ils n’ont pas le financement pour être capables de faire les choses qu’ils devraient faire.

Pourtant, ils imposent à l’hôpital de Kapuskasing d’être un « hub » régional. Puis, on a un hôpital à Hearst qui a un manque de médecin pour répondre aux besoins. Ce sont des « locums » qui viennent qui, souvent, ne parlent pas français. On a un manque de médecins et un manque d’infirmières, français. On paye des fortunes pour des agences.

Et la question que je leur ai demandée : « Où vont les millions qu’ils vous proposent? » Ils disent : « Ça va dans les agences. »

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  • May/15/24 9:20:00 a.m.

I recognize the deputy government House leader on a point of order.

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  • May/15/24 9:20:00 a.m.

On a point of order, pursuant to standing order 7(e), I wish to inform the House that tonight’s evening meeting is cancelled.

24 words
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I want to thank the member for Mushkegowuk–James Bay for his address this morning. I know he’s always passionate about issues in the north. In this budget, he spoke about the north extensively—and affordability. I have to ask the member—in this budget, we are extending the reduction of the gas tax until December 31, 2024. I come from a rural riding, as he knows well, and there are no places more than rural and remote ridings such as yours and mine that the cost of gas is more relative.

I ask the member, does he not agree that this initiative in this budget, which continues and extends that gas tax reduction until the end of this calendar year—does he not agree that this is vitally important to his constituents in Mushkegowuk–James Bay?

138 words
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I’m honoured to rise today to talk about Bill 180, the Building a Better Ontario Act, our budget measures for 2024.

I want to start by saying that we have to go back to where this session of Parliament started. I remember the throne speech from Her Honour Madam Dowdeswell that day very well. I remember words that she spoke about Ontario’s unofficial anthem in 1967. If some of us remember that—I was a little baby, so I was very young, but I remember hearing it later. It talked about our aspirations. In 1967—this was Canada’s centennial—it talked about our aspirations for what we wanted our province to look like. The words and the lyrics were: “A place to stand and a place to grow.”

This budget today in 2024 takes its roots from 1967 and that theme song. We want to build an Ontario so we have a place to grow, and that is very, very important. This is why we’re building a better Ontario. It’s a better Ontario for everyone in Ontario. It’s a better Ontario for the people that are coming to make Ontario their new home. It’s a better Ontario for families like mine that trace their roots back here in Ontario for over 100 years. It’s a better Ontario no matter what culture we come from, no matter what our religion is. It’s a better Ontario for absolutely everyone.

I want to thank the Minister of Finance for his leadership in recognizing that when we have a better Ontario for everyone, this is something of a legacy that we will leave another generation. That’s exactly why I’m speaking today.

Building a better Ontario is about acknowledging the continuity from generation to generation. It is about understanding the continuity that everyone’s welfare is important. It’s understanding that the historic investments that we make today will be there for another generation to enjoy.

Part of the greatest honour that any of us can have, being elected to this Legislature, is touring Ontario. No matter what side of the House we are on, those who have had the ambition and the opportunity to tour see something amazing.

I think about my tour last year in the riding of Timiskaming–Cochrane. I asked my colleague my friend from Timiskaming–Cochrane to meet me in Cochrane. It was the first time I was there, even though my wife’s family historically traced its roots to South Porcupine in the riding of Timmins.

What fascinated me there in Cochrane was not only a warm community and a great fire service and a great OPP detachment, it was actually understanding the route that people take up to Moosonee in the summer on the rails and how our government, as an example—and we’ve mentioned this before—is making investments to make travel to the north that much easier. You understand the distances by going there to see for yourself.

That’s why we are, as Premier Ford has said so many times in this Legislature, a government that has never raised one tax. That will be etched into the indelible record of the Legislature that people in other generations will understand.

Our budget clearly reflects the need for Ontario to allow for a stronger future. For me, as the Solicitor General, the honour of a lifetime is that every day I work hard so that everyone has an inherent equal right to live safely in their own home and communities, budget 2024 continues on with this fundamental theme as well.

For me, on the public safety side—every time I have an opportunity to debate on anything, I always want to acknowledge everyone who keeps us safe each and every day because without them, we have nothing; with them, we have everything. So we say thank you to the police officers and the firefighters; the corrections, probation and parole officers; the special constables; the auxiliary officers, civilian and sworn; the animal welfare inspectors; and I’ll never forget those 911 call operators.

Public safety matters. Public safety in the themes for building an Ontario for everyone matters because of who we are.

Madame la Présidente, la raison de leur service est pour faire une différence dans la vie des gens lorsqu’ils ne s’y attendent pas, et parce que nous croyons en notre province et notre avenir. Ensemble, nous bâtissons l’Ontario.

Because we believe in our province, and together, we will build a better Ontario.

Today, whether we’re talking about the historic investments that our government has made—when we look at how we transformed our investments on infrastructure, it is really quite impressive.

As questions from the member from Nipissing–Renfrew–Pembroke mentioned, our government has stood up against a wall of opposition from the federal government to fight against the carbon tax. Day after day in this Legislature, questions are asked of ministers, including myself as Solicitor General: What negative impact does the carbon tax mean on our lives?

On public safety, I have said this many times: It means that the police officers have fewer resources to put more cars on the road; the fire departments have fewer resources because they have to spend 21.5 cents per litre for diesel to fill up an average fire truck, which is 200 litres. When you do the math, it’s substantial.

I’ve also said in this Legislature, it’s obvious who’s for the carbon tax and who’s against it. To be clear, and for the record, our government, under the leadership of Premier Ford, is against it. It’s unfortunate that the leader of the Liberal Party of Ontario is for it because, as the mayor of Mississauga, she knew both on the police and the fire side how much this impacted them. But we’re going to stand up against the carbon tax each and every day.

And we’re going to stand up for seniors. We’re going to stand up for seniors so that they have places of residence that are dignified for them. They were there for us; we will be there for them, and I’m proud to say it as a son who is also caring for my own parents, who are seniors.

I want to talk about some of the highlights of the bill, which is important: GO Transit and TTC and Brampton Transit and Durham Region Transit and York Region Transit—the common theme now is that daily riders will save $1,600 per year through our One Fare program. I want to thank my colleague the Associate Minister of Transportation, who has led, until his voice is hoarse—to stress how important this program is.

Our government’s philosophy of putting more money back in people’s pockets is absolute and constant.

We’re ready to build the roads and the bridges and the highways and the transportation infrastructure for another generation. Never before in the history of Ontario have we seen something this ambitious. It’s quite exciting.

To my colleague from Windsor–Tecumseh—and I’ve been down to see him in Windsor–Tecumseh, to see how wonderful his constituency is: Shovels are already in the ground to expand Highway 3, with planning well under way to build a new interchange connecting the 401 to the Lauzon Parkway. I think when I was there, I saw that area, and I know how important it will be for the flow of traffic.

We’re also supporting a new interchange at Banwell Road and the E.C. Row Expressway to support the NextStar Energy EV battery plant. Why is this so important? Anybody can go to St. Thomas to see the area that will help revolutionize what an Ontario of the next generation will look like from our historic investments in EVs, and I have to tell you, it is mammoth; it is on a scale never imagined. And it took the vision and the ambition of Premier Ford to move this forward. It is something to see. I’ve seen this for myself. I’ve been to St. Thomas. I’ve seen the land area, and it’s unbelievable. To have the third-largest building on the entire planet in St. Thomas is a testament to the conviction of Premier Ford and Minister Fedeli to actually move this forward, and I really wanted to acknowledge that.

In order to build this envisionment of what our economy will look like, we need to have the infrastructure, and that’s the transportation, as well. That’s why, locally, in the GTA, we are advancing Highway 413, which will provide much better relief to commuters. Others have said it’s not necessary. Others have told us to stop. Others have said, “Wait. You’re not looking at this with a clear lens.” They’re dead wrong, because we know, unless we have an aspirational dream of seeing people live all over Ontario, to combat our housing shortages, to have the ambitions that members in this Legislature had, to set a target to build homes—you know what? We need the roadways. The roadways will be done and enjoyed by generations to come, and I’m proud of that.

In Niagara region—all we have to do is see the commute from Toronto to Niagara, and we know it’s already congested, because people want to live there. Houses are being built there. Hospitals are being built there. That’s why we’re moving forward with the QEW Garden City Skyway bridge twinning project, and I’m really proud of that.

We’re replacing a bridge that I myself have been to, in Little Current—the swing bridge on Manitoulin Island. I’ve been on that bridge, and I’m happy that our government is announcing we’re replacing that, as well.

In northern Ontario, we’re making infrastructure improvements on the roadways. We’re doing this absolutely everywhere.

The other thing that I want to comment on, that I think is very important as we look to the future is, how do we envision the other infrastructures that are required to build homes? You need roadways, but you also need the critical infrastructure, and the Minister of Infrastructure and the Minister of Municipal Affairs and Housing have spoken to this. That’s why we’re not stopping. Again, we are not stopping.

The member from Mushkegowuk–James Bay spoke passionately about communities in his riding. I’ve been to some of them. He spoke about the sensitivities in the resource sectors, which are absolutely real. Governments can’t control commodity prices. If we could, then we’d have a lot more certainty. But we are a government that believes in free enterprise, and the markets dictate commodity prices. But governments have to be there to provide the support as well when we have the fluctuations that provide uncertainty for communities.

I do believe, very much so, that our government has stood up—has stood up for the communities in Hearst, has stood up for the communities in Kapuskasing, has stood up for the communities in Thunder Bay and in Sault Ste. Marie. I’ve had the privilege of visiting some of these communities myself, and I know how important they are to the fabric of Ontario.

I sit right next to the minister of northern affairs. Our government believes the north is important to the south of Ontario. This is important, and that’s why, as a member of provincial Parliament from the greater Toronto area, one of the greatest privileges I have had is to tour the north to see for myself.

Our investments that we’re making are important, are historic and will leave lasting benefit to the communities. The $50 million for northern and rural communities to recruit and retain health care workers is important. The $45 million over three years to enhance the Northern Health Travel Grant is important. We have to look seriously to make sure that health care is provided to everyone in Ontario. The Minister of Health and Deputy Premier has said that everyone who has an OHIP card, that is their proof of payment, and that is important. That’s why our government continues to make record investments in the health care system.

Madam Speaker, if it’s okay with you, I want to give a shout-out to the Humber River hospital in my own riding of York Centre because I see how transformational this hospital has been to our local community. I see the passion in the people that work there. I see the fact that this is one of our first digital hospitals, a hospital of tomorrow, built to help communities like mine today.

Whether we’re talking about assisting with over $128 million to help enrolment in nursing spaces, to have more nurses graduate—we’re building new medical schools. We’re dealing with the fact that the investments we need to make in mental health and addictions are the largest in the history of Ontario, over $400 million over three years. I’m proud to sit alongside Ontario’s first Associate Minister of Mental Health and Addictions. How important is this, that the topic of such serious concern is represented by a person in our cabinet? I think this is very important.

We’re going to continue in new special education projects. We’re going to continue to make investments, especially—and I want to go back to public safety because there’s one thing that’s very important. Just as the people who think it’s okay to steal our cars at 5 a.m., to knock down our doors and to demand our keys—and you know what? It’s not acceptable. That is why the government came forward with a $51-million auto theft grant. And now, in this budget, in Bill 180, we’re now announcing monies to support police services across Ontario by having aerial support and purchasing new helicopters for the GTHA, as an example. This is very, very important.

I want to also give a special shout-out to our firefighters. Between our firefighters, I have to tell you, it has been an honour of a lifetime to stop the car—as I like to say—and visit fire halls.

We listened to the stakeholders at the Ontario Association of Fire Chiefs. We listened to the stakeholders of the Ontario Professional Fire Fighters Association, the OPFFA. I want to give a shout-out to Deputy Chief Rob Grimwood, from Mississauga, and the president of the OPFFA, Greg Horton. These are amazing people. We talked about what we can do to help the fire services, and we came forward in this budget to provide $30 million so that, through a grant-based program, fire services can have the protective equipment. This is very important.

Et pour moi, madame la Présidente, c’est personnel.

I am so happy that our government reimagined not only our province—go back to 1967. For some members around the Legislature—I don’t want to age them, but the member from Renfrew–Nipissing–Pembroke will have a better, clearer memory than I or the member from Eglinton–Lawrence will have—because we’re the same age. What did Ontario in 1967 envision the Ontario of 2024 to look like? We said it should be a place to grow, a place to stand and a place to grow.

I think our government, under the leadership of Premier Ford, has provided that stability, that constancy, the integrity to say we are building an Ontario not only for today—because we’re living today, we need to have it for today—but for tomorrow and generations to follow. It has been a privilege for me to rise to speak on this bill.

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Bien, c’est sûr que je suis pour construire de l’infrastructure. On a tellement une pénurie de logements dans mon comté. Mais ce que je ne comprends pas, par exemple, c’est qu’on vous a proposé—et même vos développeurs vous disent qu’ils ne seront pas capables de fournir ou de construire des coops, des logements soutenus, des logements pour les personnes handicapées. Tous ces logements-là, ils disent : « On ne peut pas le faire. Ça doit être le gouvernement qui le fait. » Le gouvernement conservateur avant vous l’a fait et encore vous vous acharnez à dire : « On ne le fera pas. »

L’infrastructure, c’est bienvenu, mais ça ne s’arrête pas là. Vous avez une responsabilité comme gouvernement de construire ces logements-là pour répondre aux besoins pas juste dans le Sud, mais dans le Nord, parce qu’on a une grande pénurie. Il y a du monde qui voudrait s’en aller dans ces centres-là, vendre leur maison pour s’en aller dans une maison de transition, comme j’appelle, avant de s’en aller aux soins de longue durée—s’il y avait des logements qui pourraient les accommoder. Il n’y en a pas.

Où est-ce que vous êtes là-dedans? Zéro. On ne vous voit pas là-dedans. Vous faites de belles annonces, mais quand c’est le temps de délivrer et de répondre aux besoins que même—

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Our colleagues know very well that enabling water systems is key to housing and a critical part of the construction process. This budget allows for a system fund of $200 million to $825 million over three years, which is quite substantive.

I’m just wondering if the member will stand with our government to support these endeavours so we can get building going.

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I want to thank the Solicitor General for his address this morning. That was really fantastic. It just shows how you are into the job that you are doing and the work you’re doing for those that you represent.

Recently, I spoke to a gentleman in my riding, a lifetime Liberal, who said this budget was a great budget on the part of Premier Ford and the Ontario government—not so happy with the federal government. I was subsequently speaking to a fire chief who said no government has done more to stand up for firefighters than our government, under Minister Kerzner.

Minister, could you elaborate on some of the things that we’ve done for firefighters here in the province of Ontario under your leadership?

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Je suis contente que notre gouvernement reconnaisse l’augmentation inquiétante de la criminalité que nous observons se dérouler dans nos communautés. Même dans ma propre communauté, mes électeurs expriment leurs inquiétudes quant à la sécurité de leurs quartiers. J’ai organisé, et je sais bien que le ministre le sait, dans la mairie avec des membres de la communauté et notre police à la région de York—parce qu’il y a une augmentation de la criminalité dans nos quartiers.

Donc, ma question pour le ministre, s’il peut nous raconter: qu’est-ce que c’est, dans le budget de 2024, qui va garder et protéger nos membres de nos communautés?

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Je vais poser une question, parce que je sais que son français est très bon, au solliciteur général.

Vous dites que vous êtes à l’écoute du monde du Nord. Si « à l’écoute » c’est qu’on a une communauté comme Hearst où 70 % de la communauté sont orphelins, n’ont pas de médecin de famille; si c’est « à l’écoute » des gens du Nord quand, en 2022, vous avez fait une annonce pour plus de lits et un nouveau foyer de soins de longue durée, qui était supposé d’être bâti en 2025 et qui n’est toujours pas bâti, qu’on a des listes d’attente qui ne finissent plus quand ça vient aux soins de longue durée, qu’on voit la situation dont j’ai parlé, qu’Extendicare ne veut pas bâtir—et ça, c’est une liste—et le prix du gaz, quand on pourrait le réglementer. Si ça c’est être « à l’écoute », je ne voudrais pas voir si vous ne nous écoutiez pas, parce que je pense qu’on ne serait pas pire que ce qu’on est. Parce que, comme c’est là, la communauté souffre. Le monde a besoin d’aide et ils s’attendent—

Health care is important everywhere in the province. I think when we look at the seeds that we’re planting that will help alleviate the doctor shortages across the province, we’re represented by the investments that we are making in medical schools. We need to have more doctors graduate, and the way we’re doing it is, again, envisioning the seriousness in which we believe by building the medical schools. I want to, again, acknowledge the leadership of the Minister of Colleges and Universities and the Minister of Health. But we need these doctors. We need these nurses. That’s why we’re working tirelessly to make sure that they are here, that they are in our Ontario to serve not only the south but the north as well.

Madam Speaker, our communities matter. Our government is not stopping with investments in public safety. Whether that’s the $51 million to fight auto theft or the monies that we’re committing to buy the helicopters, we are taking public safety to a whole new level. And I’ll tell you why: Because everyone in their community has an equal right to live safe in it.

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I’ll start by saying we’re treating the firefighters with respect, the respect that they deserve. And we’re acknowledging the volunteer firefighters as well: the member from Brantford–Brant and Sarnia–Lambton and others who have served in this place who have on their licence the emblem of a volunteer firefighter.

Madam Speaker, when we look at what we’re doing for the firefighters, we’re looking at treating them with respect; as an example, by changing the rules of inclusivity for those who have suffered esophageal cancer on the presumptive cancer elements. We have to treat them with respect, and that’s why the Fire Protection Grant will go a long way to make sure smaller services have the equipment that they need.

I’m listening to the stakeholders every single day, and just in the last 24 hours, I’ve spoken to both of them and I’m asking them, “What are we doing in 2025? What are your priorities?” So I encourage everyone, stand up for our firefighters.

Our government is tough on crime. Our government has set a priority that there is no crime, there is no form of criminality that we will accept.

To those victims and to the survivors, we are very, very empathetic and we’re sincere in saying that what you went through is not acceptable. That’s why we’re making investments to support victim services. That’s why we’re making sure there is education at the Ontario Police College. And that’s why we will always stand up for the survivors and victims who have been victimized so inappropriately.

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Yesterday, Conservatives used the rules of this House to silence women, to ignore survivors and to shut down debate, sending Lydia’s Law to committee to die. Is the Solicitor General against having the Attorney General report on criminal sexual assault cases that have been held up, analyze the reasons for the delays and address them?

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Good morning, Solicitor General. I heard you say, “Everyone’s welfare is important,” and I agree. I’m hoping you will also agree that the welfare of sexual assault survivors is also important in this province. As you will know, almost 3,000 sexual assault cases were thrown out of the justice system due to underfunding.

We had a bill, Lydia’s Law, by Catherine Fife—the MPP for Waterloo’s bill—that was going to bring sexual assault survivors to this House today, and this government discharged that bill directly to committee and didn’t allow those sexual assault survivors the opportunity to be heard.

So while you talk about how you’re tough on crime, and auto thefts are important, I would imagine that the welfare—I mean, these are property crimes, but we’re talking about sexual assault crimes that have allowed sexual assault perpetrators and rapists to go free in our province, and you cannot be happy with that.

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