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Ontario Assembly

43rd Parl. 1st Sess.
April 22, 2024 10:15AM
  • Apr/22/24 10:20:00 a.m.

J’ai écrit une lettre ouverte publiée la semaine dernière que j’aimerais partager aujourd’hui. Je vous en lis un extrait : « Près de 2,3 millions d’Ontariens sont sans médecins de famille. On estime qu’en 2026, c’est le quart des Ontariens qui n’en n’auront pas. »

Entre en jeu le premier fardeau : habiter dans le nord de la province. Je pense à la ville de Hearst, une ville du secteur forestier où habitent un peu plus de 5 000 habitants, dont 4 000 habitants sont sans médecins de famille.

Entre le deuxième fardeau : vivre en français en Ontario. Environ la moitié des francophones disent parler en anglais avec leur médecin de famille.

Dans le budget, la seule mention d’une somme pour l’amélioration de l’accès aux services en français dans l’ensemble de l’Ontario est de 10 millions de dollars sur trois ans, soit un peu plus de 3 millions de dollars par année.

Entre les entrepreneurs francophones, les nombreux conseils dans le système français qui demandent du financement pour le transport scolaire et les hôpitaux qui veulent régler une crise de dotation de médecins francophones, qui va gagner? De ceux-là, combien de ces 3 millions de dollars par année va aller dans le sud de la province ou dans l’est, plutôt qu’au Nord? C’est ça, la réalité du fait français en Ontario. Choisis : habite dans le Sud ou parle anglais.

243 words
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